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Erich Honecker

Fondateur du SED, parti au pouvoir en RDA, Erich Honecker (1912-1994) organise la construction du mur de Berlin. Il mène une répression implacable contre les dissidents qui tentent de le franchir.

Jeunesse et débuts du SED

Dès l’âge de 14 ans, il adhère aux Jeunesses communistes. Trois ans plus tard, il rejoint le KPD (Kommunistische Partei Deutschlands). Arrêté par la Gestapo en 1935, il retrouve la liberté à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Fondateur de la Jeunesse Libre allemande (Freie Deutsche Jugend – Organisation de jeunesse officielle), il participe dès sa libération à la fondation du SED (Sozialistische Einheitspartei Deutschlands, parti au pouvoir en République Démocratique Allemande, né de la fusion en avril 1946 du KPD et du SPD) .

Le mur et l'accession au pouvoir

Bras droit de Walter Ulbricht, il organise la construction du mur de Berlin dans la nuit du 12 au 13 août 1961. En 1971, lors de l’éviction de ce dernier au poste de premier secrétaire du parti, Erich Honecker lui succède. A partir de 1976, il cumule les fonctions de premier secrétaire du parti et de président du Conseil d’État jusqu’à sa démission le 17 octobre 1989.

Dans les années 1970, Erich Honecker est soucieux que la communauté internationale reconnaisse la RDA. Parallèlement, en République Fédérale d’Allemagne, Willy Brandt (chancelier de 1969 à 1974) développe l’Ostpolitik (politique d’ouverture à l’Est). La détente entre les deux pays aboutit à la signature de traités comme le traité fondamental où la RFA reconnaît l’existence de la RDA (1972). Cette reconnaissance mutuelle permet, en 1973, à la RDA et à la RFA d’entrer à l’ONU.

Erich Honecker étouffe systématiquement toute dissidence interne en s’appuyant sur la STASI (police secrète politique créée en 1950). Hautement impopulaire, refusant toute inflexion politique dans la conduite du pays et s’opposant aux profondes réformes prônées par Mikhaïl Gorbatchev (Perestroïka et Glasnost), il est contraint de démissionner en octobre 1989. Egon Krenz lui succède.

Réfugié en URSS, il est extradé en Allemagne en 1992 pour être jugé devant répondre de meurtres pour avoir autoriser les gardes-frontières à tirer sur ceux qui tentaient de franchir le mur de Berlin. Il est relâché pour raisons de santé. Il s’exile au Chili où il meurt en 1994.

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