Le réseau de renseignements Confrérie Notre-Dame rattaché à la France libre est créé à l'été 1940 par Rémy. Les missions principales sont la collecte et la transmission de renseignements sur le mouvement des troupes allemandes sur la façade atlantique et l'organisation d'actions aériennes (réception de parachutages, organisation de terrains d'atterrissage pour l'exfiltration d'agents vers l'Angleterre, etc.). Le réseau thouarsais étend ses ramifications en Poitou, Anjou, Tourraine et Bordelais.
Dans un premier temps installé dans une pièce attenante du service de radiologie de l'hôpital de Thouars, Lhermitte et "Cyrano" sont, par mesure de sécurité, transférés à Saumur. Par l'intermédiaire de Jean Decker (oncle de Gilbert Renault et photographe à Saumur) ils s'installent au domicile de Madelin, officier de marine du cadre de réserve puis dans une maison d'Henri Combes située à l’angle des rues Duruy et Basses Perrières.
Repéré par les voitures goniométrique des services allemands, Bernard Anquetil est arrêté pendant une émission le 31 juillet 1941. Il réussit à détruire le message et jette par la fenêtre son poste émetteur. Interné à la prison du Pré-Pigeon à Angers, il comparaît devant une cour martiale le 15 octobre 1941. Condamné à mort, il est fusillé le 24 octobre 1941 au Mont-Valérien. Les informations transmises à Londres par Anquetil permettent aux Alliés d'attaquer les cuirassés de la Kriegsmarine Scharnhorst et Gneisenau dans la rade de Brest et d'intercepter le Bismarck avant qu'il atteigne la côte française.