L'activité propose une réflexion sur l'opinion et la propagande pendant la Seconde Guerre mondiale. À partir d'une sélection d'affiches, les élèves acquièrent la méthodologie d'analyse de documents, s'initient au décryptage des mécanismes de la propagande puis engagent une réflexion sur la communication visuelle aujourd'hui.
L'opinion publique est un enjeu majeur pour les forces en présence. À partir d'une sélection de quotidiens autorisés (La France de Bordeaux et du Sud-Ouest, la Parole Républicaine, Le Matin) et de journaux clandestins (Libération et Combat), les élèves découvrent la presse en France sous l'Occupation, identifient les différences de traitement de l'information et s'interrogent sur son rôle.
Point d'ancrage et de développement des mouvements de Résistance, la presse clandestine tire à plusieurs millions d'exemplaires pendant toute la durée de l'Occupation. Son rôle est divers : soutenir le moral des Français, susciter de l'espoir, mobiliser l'opinion. À l'aide de quelques titres (Défense de la France, Combat, Libération, Le Libre Poitou), les élèves identifient la diversité et le rôle essentiel de ces écrits clandestins.
Les élèves découvrent pourquoi le dessin animé est devenu un outil de propagande pour tous les pays capables de les produire pendant la Seconde Guerre mondiale. A travers une sélection de courts-métrages, ils analysent les thématiques et les procédés utilisés pour convaincre l’opinion publique.
À partir de témoignages et d'archives privées et publiques, l’activité propose des études de cas de différents parcours de femmes entrées en résistance. Les élèves s’interrogent sur les motivations et l’engagement de ces résistantes.
Au cours du XXe siècle, la place des femmes dans la société française a connu de profondes mutations. À l'aide d'une sélection de textes de lois, d'affiches, de photos, de manuels scolaires, de témoignages, les élèves découvrent la vie quotidienne des Françaises et réfléchissent à l'évolution de la condition des femmes après-guerre.
[6]L'activité propose aux élèves d'acquérir la méthodologie de l'historien. À partir de thèmes ciblés (vie quotidienne, dangers de la guerre, école sous l'Occupation, etc.), ils analysent les documents mis à leur disposition (affiches, objets, tracts,...) puis s'initient à l'écriture de l'Histoire.
L'écriture dans le système concentrationnaire est un acte de survie. Les élèves analysent l'exceptionnelle correspondance clandestine entre un fils et son père, déportés à Buchenwald pour faits de résistance, et quelques-unes des lettres autorisées entre ce fils et sa jeune épouse restée en France. Ils découvrent la force du lien épistolaire, comparent les deux types de correspondance, s'interrogent sur la portée de ces lettres.
Les rencontres avec des témoins se raréfiant, c'est un rendez-vous par le média vidéo avec Gérard Pichot [7] (1921-2010), jeune résistant deux-sévrien, qui est proposé. Les élèves, accompagnés d'un médiateur culturel pendant la projection, découvrent un itinéraire individuel d'engagement clandestin au service du mouvement de Résistance Organisation Civile et Militaire [8].
Cet atelier est complémentaire du parcours-découvertes « Traces et mémoire de la Résistance » [9].
À partir de témoignages et d'archives privées, les élèves étudient des parcours d’enfants cachés en Poitou ou y ayant séjourné. Ils interrogent par cette découverte la diversité des formes d’entraide et de bienveillance. Ils interrogent les motivations des sauveteurs et la portée de leurs gestes.
L’activité retrace l’organisation de la rafle du 31 janvier 1944 en Deux-Sèvres et l’arrestation d'Ida Grinspan à partir de documents d’archives. Cette jeune juive est placée à Lié (79) durant la guerre et est déportée en février 1944, à l’âge de 14 ans, vers Auschwitz-Birkenau.
Cet atelier interroge les élèves sur les préjugés véhiculés encore aujourd’hui et dont sont victimes les Tsiganes. Il déconstruit les représentations incriminantes et discriminantes par la découverte d’une culture différente.
À travers l’étude de documents d’archives, les élèves découvrent le parcours, de leur arrestation à leur libération en passant par les nombreux transferts de camps dont le camp d’internement de Montreuil-Bellay, de plusieurs familles tsiganes internées pendant la Seconde Guerre mondiale. L’activité permet un éclairage sur le processus d’internement des nomades et sur le sort réservé à ces derniers entre 1940 et 1946.
Découvrez également les activités pédagogiques proposées en lien avec les expositions itinérantes [10].