Centre Régional Résistance & Liberté

Définitions Mouvement/Réseau

La distinction n'est pas aisée. Des individualités créent les premiers. De ces noyaux primitifs naîtront de vastes mouvements de Résistance. Les seconds, les réseaux de renseignements se créent à l'initiative des services secrets des puissances alliées.

Mouvements de résistance

Dès la fin de l'année 1940, de part et d'autre de la ligne de démarcation, se créent des mouvements de Résistance. En zone Sud (zone non-occupée ou dite libre), les principaux mouvements de résistance non-communistes sont Combat, Libération-Sud et Franc-Tireur. En zone Nord (ou zone occupée), sont créés Libération-Nord, Ceux de la Résistance, Ceux de la Libération et l'Organisation Civile et Militaire. Dans chacune des deux zones s'implante le Front National, émanation du Parti communiste français. Les mouvements orientent leurs actions vers la diffusion de tracts et journaux clandestins pour sensibiliser et mobiliser l'opinion publique contre le régime de Vichy et l'Allemagne nazie. À partir de 1942-1943, l'action paramilitaire occupe le devant de la scène dans la lutte clandestine.

Réseaux de résistance

Rattachés aux services secrets de la France Libre (Bureau Central de Renseignement et d'Action [6]), des Britanniques (Special Operation Executive - SOE) ou des Américains (Office of Strategic Services), leur mission est avant tout celle du renseignement. Les premiers réseaux de renseignements apparaissent dès l'automne 1940 tels le réseau Confrérie Notre-Dame [7] du colonel Rémy [8] qui s'implante dès le printemps 1941 dans le nord du département des Deux-Sèvres. Après avoir transité par des "boîtes aux lettres", les précieuses informations sont codées par les opérateurs radio et transmises par poste-émetteur aux Alliés.



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