Centre Régional Résistance & Liberté

Philippe Leclerc de Hauteclocque (1902 - 1947)

Militaire français, il est l'un des principaux chefs militaires de la France libre. Au sein des Forces françaises libres (FFL), il commande la 2e division blindée qui participe au débarquement en Normandie puis à la libération de Paris le 25 août 1944.

Figure militaire majeure de la Libération

Issu d’une famille de vieille noblesse, Philippe de Hauteclocque poursuit une brillante carrière militaire et devient en 1939 chef d’état-major dans l’infanterie. Blessé, capturé, évadé, il part pour l’Angleterre le 25 juin et adopte le pseudonyme de Leclerc pour protéger sa femme qui approuve sa décision et garde leurs six enfants. Le 6 août 1940, le général de Gaulle lui confie la mission de rallier les territoires de l’Afrique équatoriale française, notamment le Cameroun dont il devient gouverneur le 27 août. Promu commandant militaire du Tchad, il doit engager les FFL contre les Italiens afin de replacer la France dans le conflit aux côtés des Alliés. Le 1er mars 1941, il réussit l’exploit de prendre l’oasis de Koufra (Libye) avec 350 hommes et un canon. Il prête alors le serment de ne pas déposer les armes avant de faire flotter le drapeau français sur Strasbourg.

En 1942, promu général de brigade, il conquiert le Fezzan et intègre ses forces à la 8ème armée britannique de Montgomery qui affronte l’Afrikakorps de Rommel. En août 1944, la 2e division française devient, grâce à l’aide américaine, la 2e division blindée qui rejoint l’Angleterre en avril 1944. Engagée dans la bataille de Normandie, la 2e DB reçoit l’ordre de marcher sur Paris qui est libérée le 25 août 1944. Il obtient la libération de Strasbourg le 23 novembre suivant, honorant ainsi le serment de Koufra.

Après avoir participé à la prise de Berchtesgaden, Leclerc est chargé de mettre sur pied un corps expéditionnaire en Indochine. Nommé commandant en chef des troupes d’Extrême-Orient, il signe aux côtés des Alliés l’acte de capitulation du Japon (2 septembre 1945).

Il disparaît le 28 novembre 1947 dans un accident d’avion alors qu’il inspectait l’armée française d’Afrique du Nord.

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