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Témoignage Elise Giroux

Institutrice à Chef-Boutonne, Elise Giroux est recrutée en mars 1944 dans le mouvement "Résistance". Elle participe au recueil et à l'exfiltration de deux équipages d'aviateurs américains au cours du 1er semestre 1944.

"1944. Il est difficile d’imaginer l’atmosphère particulière dans laquelle nous vivions à cette époque. Depuis notre défaite en 1940, les troupes allemandes occupaient notre pays. Il fallait faire très attention à ce que nous disions ou faisions tant les risques encourus étaient graves : l’arrestation puis la déportation vers les camps nazis."

 

Témoignage extrait de l'ouvrage de A. Ayrault. Souvenirs de la Résistance chef-boutonnaise (Printemps-Eté 1944)

 

1. Le recueil des aviateurs américains

Dans la journée du dimanche 5 mars, deux Liberators B-24, partis de la base de Norwich, volent en direction de Mont-de-Marsan avec la mission de bombarder les sites stratégiques de cette ville. […] Sur le chemin du retour, les deux appareils sont pris en chasse par la DCA allemande de Cognac et descendus en vol. L’un des deux avions, sérieusement touché, se désagrège au-dessus de Niort-Benet. Un aviateur est tué. Les autres sautent en parachute et seront tous sauvés. Après avoir été cachés à Benet le premier jour, ils trouvent refuge le lendemain à Celles[1] dans la famille Laurent. […]

Le mardi soir, ils sont hébergés chez M. Quintard à Etrochon (Périgné) et le mercredi soir à Fontenille chez M. Guienne où le docteur Balaisi vient soigner l’un d’entre eux, blessé par balle à une jambe. Ce même soir, Maurice Gadioux, chef du réseau local de la Résistance, m’a demandé de l’accompagner – en tandem – chez M. Guienne afin de servir d’interprète. A l’issue de cette rencontre, nous sommes repartis vers une heure du matin. Sur la route, nous avons été arrêtés deux fois par des patrouilles allemandes[2]. [...]

L’autre avion avait fait un atterrissage, forcé mais réussi, à la Croix-Comtesse[3]. […] Pour ces aviateurs américains, le premier devoir était de se cacher dans les buissons et d’attendre la nuit, puis de trouver des familles susceptibles de leur donner asile et de leur fournir des vêtements. Ils eurent la chance de rencontrer des gens qui les conduisirent au responsable d’un réseau de résistance, M. Furgier, dans un petit village, Le Vert[4]. Les résistants avaient été informés de la présence dans la région de ces neuf Américains et l’ordre avait été donné de les aider à partir vers le sud.

Elise Giroux, été 1944 © Conservatoire de la Résistance et de la Déportation des Deux-Sèvres et des régions limitrophesLe jour suivant, le lundi 6 mars, Maurice Gadioux est alerté par téléphone et part me rechercher à bicyclette. A ce moment-là, j’étais en train d’accompagner ma classe de la Cure de Javarzay au terrain de sports. […] « Ce soir, cinq aviateurs américains arriveront chez moi » me dit-il. En réalité, le soir venu, ils étaient sept[5]. Ce petit groupe était arrivé, non pas à pied mais à bord d’une camionnette conduite par un membre de la Résistance. Maurice, mon mari était absent. Il se trouvait en Sologne où il s’occupait d’amis réfractaires qui se cachaient à la ferme pour échapper au Service du Travail Obligatoire en Allemagne (S.T.O.). Ma mère décida de prendre quatre soldats américains à la maison.  […] Nous installons les Américains dans la chambre de Janette, ma fille, et dans la mienne. Souvent, nous prenions nos repas ensemble au premier étage et nous faisions en sorte que leur présence demeure insoupçonnable. […]

Ensemble, nous prenons alors conscience que les patrouilles ennemies les recherchent et que le danger est à notre porte. Et vraiment à notre porte puisqu’une affiche venait d’être posée sur le mur d’en face portant ces mots : « Toute aide aux aviateurs ennemis sera punie de la peine de mort. »

Le lendemain dans l’après-midi, un homme très grand arriva chez moi. Chef d’un maquis charentais et armé de révolvers dans ses poches d’imperméable, il venait de la part de Maurice Gadioux et m’annonça qu’il me ferait parvenir des instructions dès que possible.

GadiouxMaurice © Conservatoire de la Résistance et de la Déportation des Deux-Sèvres et des régions limitrophesCe même jour, Maurice Gadioux me demanda d’établir la liste nominative des sept aviateurs avec leur numéro matricule puis de la porter au Capitaine Fournier[6] pour informations à Londres afin que les aviateurs soient déclarés « Missing in action »[7].

Maurice Gadioux, garagiste à Chef-Boutonne et engagé dès 1942 dans la clandestinité au sein du mouvement « Résistance ». © Conservatoire de la Résistance et de la Déportation des Deux-Sèvres et des régions limitrophes

2. Départ à Loubillé

Entre-temps, M. Gadioux, M. Renaud, gendarme et M. Tagaud avaient recherché un autre hébergement sûr pour mes quatre aviateurs. […] Cette maison était habitée par Yves Mondineau, un célibataire parisien originaire de Loubillé, qui se cachait lui-même pour ne pas partir au S.T.O. Il quittait la maison tôt le matin pour ne rentrer que le soir. Une courageuse jeune fille de quinze ans, devenue aujourd’hui Mme Moine, se chargeait d’aller chercher des provisions […] A l’insu de ses parents, elle préparait les repas que Yves Mondineau allait porter le soir aux Américains. [...]

3. Séjour à Souvigné, la menace des dénonciations

On arrivait vers la fin du mois de mars. D’autres lieux sûrs avaient été trouvés […] Bob Martin et Lawson Campbell étaient dans la ferme isolée de Mme Martonneau à Culasson, près de Saint-Fraigne ; Georges Hunt et Earl Hostetter […] furent logés à Saint-Fraigne chez M. Lemerige ; les trois autres, Rudy, Robert et Charlie se sont retrouvés à Souvigné, chez M. et Mme Lucas qui, à cette époque, étaient déjà très âgés.

J’allais les voir à bicyclette, de façon occasionnelle, le jeudi surtout puisque je n’avais pas de cours à assurer.

Pendant leur séjour chez Mme Martonneau, Martin et Campbell se lassèrent d’attendre d’autres secours et décidèrent de partir tous les deux en direction de l’Espagne. Je leur procurai les cartes nécessaires, les Michelin 85 et 86[8]. […]

Un jour, […], ma mère me suggéra, ceci afin de soulager M. et Mme Lucas, de proposer « au grand blond », c’est-à-dire Rudy, de revenir à la maison. […]

Un jour, pendant cette période, j’ai aperçu de ma classe une colonne allemande qui remontait l’avenue de Javarzay. Il me tardait, bien sûr, de terminer mes cours pour savoir ce qui se passait. Le soir venu, j’appris que ces Allemands étaient allés directement dans un bois près de Villemain pour y récupérer des armes cachées par des Résistants. Ce jour-là, ils n’ont arrêté personne, mais nous étions tous très inquiets puisque, de toute évidence, c’était le résultat d’une dénonciation.

Le 27 avril, Maurice Gadioux m’apporte la copie d’une lettre anonyme envoyée à la Gestapo de Niort, selon laquelle M. Thomas et Mme Giroux de Chef-Boutonne cachaient chacun un Américain chez eux. M. Jean Thomas, commerçant en vins, qui, à la déclaration de guerre, avait réintégré la police, se trouvait en contact permanent avec les Allemands. Ceux-ci lui avaient dit en lui montrant la lettre anonyme : « Que se passe-t-il à Chef-Boutonne ? » La réponse de Jean Thomas avait été la suivante : « Mais, vous savez bien que moi je travaille avec vous ! »

Et pourtant, Jean Thomas était allé immédiatement prévenir Maurice Gadioux, lequel était venu aussitôt me montrer la copie de la lettre. En réalité, l’autre personne dénoncée était M. Emile Thomas, gendarme retraité, qui avait bien hébergé chez lui Earl Hostetter pendant sa première semaine en France, mais qui, depuis, n’avait plus caché d’Américains. Par mesure de prudence, Rudy fut conduit dans la cabane du jardin, où nous lui portions des repas chauds. Il y est resté jusqu’au 1er mai.

Le vendredi 28 avril, pendant la récréation du matin, l’Inspecteur Primaire, M. Pineau[9], vint me rendre visite :

- « Avez-vous toujours votre réfugié ? » me demanda-t-il.

- « Oui, M. l’Inspecteur »

- « Votre directrice est-elle au courant ? »

- « Oui M. l’Inspecteur, elle sait tout ce que je fais. »

- « C’est très bien. Alors, il faut aller cet après-midi même prendre des ordres de M. de Peretti. Partez le plus tôt possible. »

Je suis donc partie, à bicyclette, pour Niort, à l’adresse indiquée par M. Pineau. […] Là, M. de Peretti me dit que tous ceux qui hébergent des Américains doivent les amener ici, au garage Desnoues, le jour du 1er mai.

4. Le voyage à Niort

Dans la matinée du 1er mai, Maurice Gadioux dépose son vélo dans notre jardin. En effet, le départ à bicyclette de Rudy pour Niort est fixé à 13h30 très précises. […]

Ma directrice, Mme Breillat, qui est au courant et qui habite avenue de Javarzay, m’attend devant chez elle, avec un petit paquet contenant deux pommes, deux carrés de chocolat et deux morceaux de sucre. […]

Suivant les consignes que je lui avais données, Rudy, seul devant, passe devant la mairie, passe devant mon école et l’église de Javarzay. Au carrefour de la route de La Bataille […], apercevant un gendarme […], Rudy se trouble. En principe, il devait prendre un peu plus loin, à gauche, la route de Niort, mais par erreur, il s’engage sur la route de La Bataille.

De mon côté, la minute convenue qui nous séparait m’ayant empêchée de le voir tourner trop tôt à gauche, je continue tout droit vers Niort. Le croyant toujours devant moi, moins je le voyais, plus j’accélérais ! […]

J’arrive donc seule à Niort. […] J’étais tout à fait découragée. […]

J’arrive au garage Desnoues, où je trouve M. de Peretti […]. Devant l’absence de Rudy, M. de Peretti se propose de m’accompagner, à bicyclette, jusqu’à Prahecq pour tenter de le retrouver.

Rudy n’ayant pas été rencontré sur cette portion de route, M. de Peretti me quitte et retourne à Niort […]. Je me retrouve à nouveau seule […].

En arrivant dans la ligne droite qui conduit à Saint-Médard, j’aperçois au loin un cycliste, et au fur et à mesure que j’avance, je reconnais Rudy…

Il est épuisé, démoralisé. A la première haie derrière laquelle nous pouvons nous cacher, nous nous arrêtons pour nous reposer et déguster le goûter donné par Mme Breillat.

Sans trop nous attarder, nous repartons en direction de Niort. [...] A notre arrivée au garage, huit Américains sont déjà là, parmi lesquels Georges Hunt et Earl Hostetter.

[…] M. et Mme Desnoues me proposent de coucher sur un divan dans leur salle à manger pour ne repartir que le lendemain, assez tôt pour être à l’heure à mon travail. […]

Le lendemain 2 mai, après avoir assuré ma classe normalement, je suis informée par Renée[10] d’un coup de téléphone qu’elle vient de recevoir à la Poste, me demandant de récupérer deux nouveaux arrivants à la « Micheline ». Il s’agissait d’un aviateur anglais de Birmingham accompagné et guidé par un français évadé d’un camp de prisonniers en Allemagne. […]

5. Mai - Août 44

[…] Le 2 mai, Rudy, ainsi que les huit autres Américains, avaient été transportés en voiture de Niort à Irais[11] où ils sont vraisemblablement restés une quinzaine de jours. Leur voyage s’est ensuite poursuivi par le train au départ de Pas-de-Jeu jusqu’à Saint-Pierre-des-Corps. A ce moment-là, ils étaient sous la conduite de trois guides français et attendaient le train pour Vierzon. […]

Parcours des aviateurs américains dans les DEux-Sèvres selon le témoignage dE.Giroux © CRRL

Parcours des aviateurs américains dans les Deux-Sèvres Mars – août 1944 (d’après le témoignage d’Élise Giroux) © CRRL

Earl, Georges et Rudy, sous la conduite d’un des trois guides, ont pris un train jusqu’à Vierzon pour, ensuite, rejoindre la ligne Paris-Toulouse. Mais, arrivés à Vierzon, après une explication en français, à laquelle ils n’ont rien compris, le guide les a abandonné. Ne sachant que faire, ils ont continué leur route à pied… et sont arrivés le 6 juin à Usson-du-Poitou. Cette partie du périple a duré une quinzaine de jours. […]

Après être allés demander à boire dans une ferme proche d’Usson, complètement découragés, ils attendaient assis dans un fossé… De là, ils ont vu un cycliste quitter la ferme, partir en direction d’Usson et revenir accompagné de deux gendarmes. […]

Les deux gendarmes se sont approchés d’eux. Rudy et ses amis se sont présentés en montrant leur carte et l’uniforme américain qu’ils portaient sous des vêtements français. Mais les gendarmes se méfiaient et redoutaient un piège ; l’explication fut presque orageuse. Enfin convaincus, ils les ont emmenés au poste de gendarmerie, en leur apprenant que le débarquement des alliés avait eu lieu le matin-même. En réalité, l’un des deux, gendarme en chef à Usson, appartenait au réseau local de Résistance. […]

Rudy insistait pour obtenir ce qu’il désirait le plus en répétant : « Moi avoir de bons amis dans le Nord de la Charente… donnez bicyclette… » Dans la journée, une bicyclette lui fut fabriquée avec de vieux morceaux de récupération. Dès le lendemain matin, Rudy put enfin partir, il emprunta les petites routes et arriva à Chef-Boutonne par la route de Loizé. Earl et Georges sont arrivés à pied une dizaine de jours plus tard. […]

Dans le courant du mois de juillet, les Allemands avaient supprimé l’électricité […] et Rudy me fit, un jour, la proposition suivante : « Je suis capable, me dit-il, de remettre le courant tout en laissant croire que les fils sont toujours débranchés ». La nuit suivante, il réalisait l’exploit grâce auquel nous avons pu par la suite, écouter Radio-Londres. […]

Août 1944. Nous étions encore huit à la maison. […] Le lundi 14 août, avec l’aide de M. et Mme Gadioux, nous confectionnons, en vue de notre prochaine libération, des brassards F.F.I., de nombreuses Croix de Lorraine et des rubans tricolores. Nous fabriquons également des écussons brodés de drapeaux anglais, américains et français. Très imprudemment, le tout reste sur la table de la salle à manger, bien en évidence…

6. Le 15 août 1944

[…] [Les] Allemands avaient regroupé, sur la Place Cail, tous les hommes qu’ils avaient trouvé dans la rue ou dans les maisons, pour éventuellement servir de représailles ou d’otages, au cas où les Maquisards se seraient manifestés. […]

Un peu plus tard, le gendarme Renaud, qui faisait partie de notre groupe de Résistance et qui redoutait encore quelque danger, propose de nous emmener tous passer la nuit dans une ferme en pleine campagne. […]

A ce moment, Rudy, sentant que sa présence représente un réel danger pour nous, me dit en anglais : « Ce que votre maman me dira de faire, je le ferai ». Effectivement, maman réfléchissait et elle prit finalement la décision suivante : « Nous sommes trop nombreux, dit-elle, restons-là jusqu’à nouvel ordre. Si le danger se précise, nous verrons ». […]

Les jours suivants, il ne s’est rien passé de particulier à Chef-Boutonne. Chaque soir, sur Radio-Londres, nous suivions l’importante avancée des Alliés. Dans l’obscurité d’une de ces soirées, nous avons enfin appris que la libération de Paris s’était déroulée sans aucun dégât. Renée, Rudy et moi, avons littéralement explosé de joie. […]

[…] Maurice, mon mari est revenu à Chef-Boutonne le 4 septembre, en fin de journée, après un long périple à bicyclette par Blois, Tours et Angers sans rencontrer d’Allemands.

à la Libération, Rudy Gabrys, Renée Guimateau, Janette Giroux – la fille d’Elise Giroux – et Elise Giroux © Conservatoire de la Résistance et de la Déportation des Deux-Sèvres et des régions limitrophes

À la libération, les sourires s’affichent après des mois de clandestinité. Rudy Gabrys, qui a revêtu son uniforme d’aviateur, peut serrer celles qui lui ont porté secours (de gauche à droite : Renée Guimateau, Janette Giroux – la fille d’Elise Giroux – et Elise Giroux)  © Conservatoire de la Résistance et de la Déportation des Deux-Sèvres et des régions limitrophes

Quelques jours plus tard, un lieutenant appartenant au maquis est venu chercher Rudy pour aller fêter la libération de Melle et de Brioux.

Aux environs du 10 septembre, nous avons pris part à un long cortège qui a défilé de la Place Cail à l’Hôtel de Ville. Nous manifestions tous notre joie pour la libération de Chef-Boutonne. […]

Le soir, Place Cail, quelques tréteaux et une estrade ont été rapidement installés pour un bal improvisé, semblable à ceux du 14 juillet. Bien sûr, Renée, Janette[12], Nénette[13], Rudy en uniforme d’aviateur américain, et moi étions de la fête. Je me souviens avoir dansé avec Rudy qui, pour la première fois, « faisait surface ». A part quelques résistants, tous les Chef-Boutonnais croyaient qu’il venait d’arriver.

Le 15 septembre dans l’après-midi, une voiture de l’armée française est venue chercher Rudy pour le conduire à Angoulême. De là, il a regagné Londres. […] »

 

NOTES

[1] Celles-sur-Belle (Deux-Sèvres)

[2] La première fois, ils doivent payer une amende de quarante francs pour non-respect du couvre-feu. A la seconde arrestation, ils présentent à la patrouille le reçu de l’amende qu’il viennent de payer. Malgré le fait qu’ils n’avaient pas leurs papiers d’identité, ils parviennent les deux fois à passer ! « La chance était avec nous et nous n’oublierons pas la grande frayeur que nous avons ressentie » dira plus tard Elise Giroux.

[3] Commune de Charentes-Maritime.

[4] Commune des Deux-Sèvres située près de Melle.

[5] Ces sept aviateurs américains sont : Lawson Campbell, Charlie Fluckinger, Rudy Gabrys, Earl Hostetter, Georges Hunt, Bob Martin et Robert Metcalf.

[6] Capitaine du 3e SAS (Special Air Service - Service Spécial de l'Armée de l'Air anglaise) parachuté dans la Vienne en 1944

[7] « Disparu au combat »

[8] Cartes routières

[9] Futur Président du comité départemental de libération pour le secteur de Melle.

[10] Renée Guimateau, postière et résistante à Chef-Boutonne.

[11] Voir le témoignage de Robert Guy

[12] Fille d’Élise Giroux (11 ans en 1944)

[13] Marcelle Barrette, dite Nénette, est une petite fille de 9 ans accueillie par Élise Giroux à partir du 2 juin 1944, « afin de la soustraire aux bombardements incessants » que subit la région parisienne.

Aviateurs américains à Irais (mai 1944) © Conservatoire de la Résistance des Deux-Sèvres
Aviateurs américains à Irais (mai 1944) © Conservatoire de la Résistance des Deux-Sèvres

En savoir plus

Extrait du témoignage audio d'Élise Giroux retraçant le parcours effectué par les aviateurs américains recueillis en vue de leur exfiltration. 

Témoignage recueilli en juillet 1990 © Conservatoire de la Résistance et de la Déportation des Deux-Sèvres et régions limitrophes

 

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